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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 15:12
L'infatigabilité

« L’infatigabilité c’est l’éternel ressourcement de la création » ainsi que je désirais défendre cette thèse sans trop controverser celle de Nietzsche dont nous devions disserter à partir d’un extrait de Humain, trop humain, du même auteur.

Car ce fut sans doute le meilleur de mes derniers devoirs de philosophie, du moins du point de vue intuitif.

Et on ne peut me reprocher d’être essentialiste, tout juste naturaliste quand je dis que le discernement est une qualité innée et qu’ainsi il y a comme une sélection naturelle qui s’opère sur les individus.

Et cette expérience que j’ai vécue quand cette formule synthétique s’est inscrite comme un fait établie devant ma perspicacité me laisse encore songeur.

Et si cette finesse d’esprit n’était que fausseté et simplement volonté de persuasion ?

A cela je répondrais qu’à mon avis j’ai dû lire entre les lignes car l’auteur, selon la prescription de notre professeur, devait nous convier au concept de l’éternel retour ce qui va dans le droit chemin sur lequel je me suis ouvert par rapport à ce concept que je m’étais si judicieusement élancée, non pas comme un lion féroce mais avec de l’enthousiasme tout de même…

Je n’insisterai donc pas, mais je trouve regrettable d’avoir eu une note moyenne, que mon esprit critique et ma finesse d’analyse ne soient rester qu’à l’état d’ébauche, seule critère qui puisse disqualifier mon travail.

Comment aurai-je pu développer d’avantage que je ne l’ai fait, si je n’ai pas ajouté du superflu.

Je ne suis pas de ceux qui se résignent, cependant que j’ai l’impression de me répéter, c’est-à-dire de ne répondre que des préjugés les plus informels.

Mon plus grand désir est dorénavant de faire attention à ma façon de m’impliquer lors de mes écrits, éviter les ambiguïtés qui pourraient rendre de suite objectives les opinions retenues vis-à-vis de ces mêmes écrits, comme, par exemple, de manquer de mettre le mot « race » entre guillemets.

Mais l’accepte t-on tout de même ? Voici le point d’inflexion qui ne peut faire raisonner le correcteur comme une tentation de nuire à une éthique précise. Or selon ce qui est davantage l’opinion du penseur que fut Nietzsche, quand il parle de la « race » des faibles, il parle de la plèbe, du troupeau comme s’il avait intenté à penser le peuple comme à l’aristocratie dont il se voulait un défenseur hypocrite.

En outre je ne désirerait faire qu’une récupération selon des attributs de profit du concept de la « volonté de puissance » car c’est justement l’instinct du troupeau, et encore davantage l’idéologie nazie, qui en a fait une « volonté de domination ».

Car le nihilisme était avant une négativité dont le sens est le non-sens de l’orgueil le plus manichéen dans la forme, le contresens de la révolte la plus désinvolte dans le fond, et il s’établit comme une péroraison idiosyncrasique de la raison la plus irrationnelle et de la passion la plus faussement expérimentale.

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  • : Armand de Lesquivir
  • : Ci-présent vous trouverez des analyses, des poèmes en prose et des études philosophiques. Je cultive ma vocation dans les arts, poésie et philosophie. Goût pour les sensations nouvelles: rencontres, tourisme, la nature et la gastronomie. Aime donc le voyage, qu'il soit intellectuel ou contemplatif... Apprécie les langues anciennes pour leur puissance d'évocation et de conception et les langues actuelles pour leur utilité. Donc philologue mais qui n'oublie pas la réitération de l'histoire des langues sur les sciences humaines actuelles.
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