Vous est-il jamais demandé en quoi Vénus est plus profonde que la lune dans la voie lactée? Cela semble une différence de distance, mais pas seulement !
En effet lorsque la lune mire plein sud et que Vénus forme avec celle-ci un rapport de 45° nord, n’êtes-vous pas troublé par des exactitudes qui ne renoncent jamais au critère d’une lune pleine?
Alors verriez-vous cette confusion des plans ainsi qu’une perspective symbolique ou allégorique?
Cependant ces deux astres correspondent à un agent féminin, Vénus en guise d’amour sensuel, la lune en guise de fécondité.
De plus la virilité symbolique du soleil, ainsi qu’un degré infime d’une positivité qui se retrouve dans de nombreuses civilisations laisse à la nuit toutes les empruntes de la féminité et rend d’autant plus intriguant tous les mythes de la Cosmodicée et de la Théodicée.
Or pour la première fois Deleuze dit « tous les systèmes physiques sont des signaux, toutes les qualités sont des signes » où le mysticisme converge vers
la superstition, et pour la seconde Vénus est la consécration féminine, opposée à la figure masculine d’Eros dans le domaine de l’amour charnel.
Mais la tradition n’a retenu comme seul concept de la séduction qu’Eros et par-delà son mythe un agent pathologique majeur qui aboutit à l’érotisme ou encore sensualité qui peut tout autant concerner la beauté des sens que la sexualité à proprement parler.
Alors que retenir de Vénus? Une image, une figure mythologique de l’antiquité et rien de plus.
Donc je n’apporte pas plus de lumière que le ciel, et, ce n’est pas un subterfuge: la lumière c’est le ciel !
Et dire qu’en ce mois de novembre 2012, la lune a pris aujourd’hui la place de Vénus... Or cette première ne cacha la seconde que l’instant d’un regard indiscret.
Ainsi la lune serait-elle aussi d’une essence divine ? Du moins la lune est une profondeur « ex nihilo ad exprimentum est quod Proicit an empirica realitem ». [1]