J’ai donné liberté au plaisir d’un femme.
En divine sorcière elle s’est alimentée
Du mystère où l’abîme en devient trop infâme
Pour sa brutalité orgueilleuse en idées.
J’ai laissé l’amertume au mépris d’une flamme
Qui reposait en cire près d’un beau ostensoir
Et l’amour brûlait mon coeur en idéogramme
Chinois trop insondable en prière du soir.
J’ai désaimé l’ardeur d’un langoureux programme
Où mon être gisait avec le front du blâme
Dans son erreur fatale en crainte et repentir.
Et mes lèvres figées au fiel d’une grimace
Murmuraient une image en renom d’un désir
Où je n’avais qu’un saut à faire pour la grâce.