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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 18:59

Poesie.pdg.jpgJ’aimerais apporter un peu de clarté sur la poésie, sur son sérieux comme sur son ironie, sur son savoir comme sur la légitimité de son non savoir sur les essences de l’être ainsi que le symbolisme ou le plus mythologique en arrivent jusqu’à absorber l’ultime péroraison du syllogisme de la logique ainsi que de manière archaïque.

De son devenir on ne peut pas dire qu’il ne soit que le langage droit et rien que cela, sa pensée s’élaborant dans le cynisme d’une véritable puissance de l’articulation en s’épargnant des superfluités d’une science qui n’aurait d’augure que sa concrétisation langagière dans l’histoire des mérites qui ne désire rien d’autre que l’émulation des dieux, polythéisme d’un surmoi sans autre contradiction que son alter ego figuré dans l’image spectrale et contemplative d’une lumière douce,  et phosphorescente, aliénation d’un désir bleu comme le feutre marin de la blouse masculine du colporter d’un navire nommé désir.

Et pour cela il faut penser l’amour et la haine où la haine écarte l’amour et où l’amour s’absorbe de la haine dans ce qui est à peine la réalisation d’un sadomasochisme dans lequel se pourfendent toutes les délicatesses d’une poésie où l’amertume rejoint le remords et où le regret se désagrège dans sa vitalité. Cruauté Baudelairienne ou absurdité des prédicats selon Camus et cela pour ne pas avoir le regard et les égards libres à contempler l’absurdité d’un monde où la nature est enchanteresse et ne se laisse jamais convaincre en son imprécation.

Ici il ne s’agit nullement de fatalité, mais de la force de l’individuation à se définir dans la facticité de la rédemption de l’être à partir du complexe d’oedipe où la fortune est proportionnelle à la réussite inscrite dans l’indécision.

 

Dès lors le désamour, aveu de poésie

N’a plus pour lui que l’art de modeler la vie

Où la science est à l’aune aux ivresses iniques.

 

Dès lors la Sacristie sera crime et folie

Pour le nihilisme en effroi pour son génie.

La Poésie sera bien l’aube des cyniques !

 

Quoi qu’on dise de l’amoureux, fidèle à sa maîtresse qui le trompe avec la plus impitoyable désinvolture, il ne se trompera jamais sur la dignité véritable de ses sentiments et ne se fera pas d’illusions sur l’intégrité de sa liberté face aux croyances naïves de sa compagne qui croit le manipuler là où il ne désire qu’un peu de plaisir et un temps de repos dans sa solitude où il peut trouver un autre réconfort à sa souffrance, et rien qu’elle, la poésie.

Car la chanson qui narre stupidement: « j’aurais voulu être un artiste... », n’apporte rien de plus indispensable qu’un état dubitatif où la croyance n’est déjà plus qu’une invitation à un voyage dans les rêveries d’un absolu.

Or la véritable intégrité de l’idéal n’est que le rapport absolu entre ce qui dérive de la subjectivité en ce sens où l’homme est réellement imparfait et ce qui dérive de l’objectivité en ce sens où l’homme pourrait trouver sa perfection dans l’inconditionné, c’est-à-dire dans la certitude d’une moralité pure ainsi que le système Kantien croyait pouvoir se le permettre en tout désintérêt ce qui n’est en fait que le calcul de la fausseté du profiteur indigne d’un progrès des règles de structuration de la libéralité.

         Vérité + Utilité = Raison ; La raison marque les temps là où la vérité en produit l’utilité à échéance.

Ainsi Saint Simon dit : « Il est vrai que c’est la propriété qui fait la stabilité du gouvernement, mais c’est seulement lorsque la propriété n’est point séparée des lumières, que le gouvernement peut reposer sur elle. Il convient donc que le talent et la possession (Eugénisme + Avoir = Être) ne soient pas dérivés ». On aboutit donc à une propriété foncière toute relative dans sa valeur pragmatique pouvant s’encombrer d’une forme résurgente de casuistique.

 

 

 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 12:03

Confessions.pdgTout un monde est à inventer : le plaisir de créer et de s’enrichir n’en est qu’un attrait. Car il faut faire figure de sérieux, sans quoi notre œuvre ne repose plus que sur le plaisir dans un « orgueil oisif » dont le poète se doit de s’en faire le voyant sans quoi il sombre dans la masse des infortunés de l’esprit, ne sachant que « falsifier l’agréable pour l’utile » et de là s’expose à la controverse.Cette masse c’est la plèbe dont son instinct capitaliste veut se prévaloir du pouvoir, s’immiscer dans la majorité pour faire de « ses lettres de noblesse » la reproduction de l’énergie propre au vrai artiste, au « surhomme » Nietzschéen ne voulant pas subir le sacrifice de l’hégémonie prolétarienne et encore moins son embourgeoisement hypocrite.Il doit vivre dans un lieu propice à la contemplation quand ses œuvres ne sauraient suffire à son admiration. C’est pourquoi il doit peindre des tableaux où c’est la perpétuelle renaissance de l’art qui doit surgir, tableaux où le rêve doit embrasser une réalité dont les racines profondes sont à trouver dans l’instinct, une naïveté qui révèle une innocence pourtant adéquate et mûrie et non pas mutilée et sans rigueur.Tout art doit commencer avec le romantisme, et lui-même avec le dilettantisme qui doit lui ouvrir les portes d’un libéralisme convaincu et non pas voué qu’à un simple espoir de voir se concrétiser sa doctrine réaliste. Mais le dilettantisme est tout de même l’œuvre des vaincus, de ceux qui se disent : « je prends du plaisir à faire ce que je fais et si ce n’est pas abouti je ferai mieux la prochaine fois » quand le génie dit : « il faut que mon œuvre soit systématique, bien calculée tout en montrant de la spontanéité, qu’elle s’ouvre sur des horizons jamais explorés jusqu’alors tout en affirmant les ébauches du passé qui m’ont conduites à la maturation de ma pensée ». Vous ressentez tout autant que moi le décalage qui se profile entre un pur artiste et un médiocre artisan de l’art.

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 16:20

désir

J’ai donné liberté au plaisir d’un femme.
En divine sorcière elle s’est alimentée
Du mystère où l’abîme en devient trop infâme
Pour sa brutalité orgueilleuse en idées.

J’ai laissé l’amertume au mépris d’une flamme
Qui reposait en cire près d’un beau ostensoir
Et l’amour brûlait mon coeur en idéogramme
Chinois trop insondable en prière du soir.

J’ai désaimé l’ardeur d’un langoureux programme
Où mon être gisait avec le front du blâme
Dans son erreur fatale en crainte et repentir.

Et mes lèvres figées au fiel d’une grimace
Murmuraient une image en renom d’un désir
Où je n’avais qu’un saut à faire pour la grâce.

 

 

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Présentation

  • : Armand de Lesquivir
  • : Ci-présent vous trouverez des analyses, des poèmes en prose et des études philosophiques. Je cultive ma vocation dans les arts, poésie et philosophie. Goût pour les sensations nouvelles: rencontres, tourisme, la nature et la gastronomie. Aime donc le voyage, qu'il soit intellectuel ou contemplatif... Apprécie les langues anciennes pour leur puissance d'évocation et de conception et les langues actuelles pour leur utilité. Donc philologue mais qui n'oublie pas la réitération de l'histoire des langues sur les sciences humaines actuelles.
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